Thanatos
1. Synopsis Ven 16 Oct - 0:56
BIENVENUE DANS LA FIN DE VOTRE VIE !
Synopsis
Vous voici dans une pièce d'un blanc immaculé. Si immaculé que vous peinez à ouvrir les yeux, douloureux face à tant de lumière. Allongé'e par terre, vous vous redressez une fois vos esprits retrouvés et vous approchez de l'unique porte présente en ces lieux. Nerveux'se de ce que vous pouvez y trouver derrière, vous attrapez la poignée en tremblotant, non sans comprendre dans quel bourbier vous vous êtes embourbé'e. Que faisiez-vous il n'y a même pas cinq minutes ? N'étiez-vous pas au café avec votre meilleure amie Justine, allongé'e dans votre lit devant votre série préférée, ou encore en train de travailler en extérieur avec vos fidèles collègues ? Tout est flou, et pourtant, vous voilà ici.
Vous ouvrez, et vous faites face à un couloir gigantesque, décoré de poutres ornées de fleurs et de dorures, d'un carrelage tellement propre — le plus propre que vous ayez pu voir de votre "vie" d'ailleurs — que vous y remarquez le reflet de votre silhouette sans pouvoir réellement analyser l'état dans lequel vous êtes.
– « Bonjour, bienvenue au Bureau Exitium. Nous n'avons pas toute la journée, alors veuillez me suivre je vous prie. »
Pas très commode celle-là... Vous le pensez si fort que vous avez l'impression qu'elle a entendu votre remarque, vu le regard qu'elle vient de vous lancer. Dans un silence glaçant, vous marchez derrière elle pendant un bon moment, toujours dans ce couloir en ligne droite sans aucune autre direction ou échappatoire possibles. Un ascenseur montre le bout de son nez, avec une petite console où l'on peut insérer quelque chose à l'intérieur. L'inconnue y met une clé et la tourne, ce qui active le mécanisme. Sans avoir d'autres choix, vous entrez avec elle. Les portes coulissantes se ferment, vous sentez l'ascenseur monter. Combien d'étages cependant ? Aucune idée.
« Ding ! »
Vous vous pincez pour vous réveiller de ce rêve absolument farfelu, mais cela ne fonctionne pas. Vous arrivez dans un open space, avec quelques bureaux en verre chacun avec sa touche personnelle comme si des personnes travaillaient ici en petit comité. On vous fait vous asseoir et vérifier une fiche avec toutes vos informations personnelles. Vous sentez une boule au ventre face à ce mystérieux endroit aux vieilles odeurs de cigarette qui sait tout de vous alors que vous n'en savez rien. Vous tentez de questionner, d'obtenir des réponses, mais personne ne vous donne ce que vous cherchez : « Du calme, c'est toujours comme ça au début ! » Au début de quoi, au juste ?
La même femme vous ayant accueilli plus tôt vous fait prendre un second ascenseur. Cette fois-ci, l'atmosphère se fait plus chaleureuse.
« Ding ! 998e étage. Bonne chance ! »
La pièce où vous venez d'atterir n'a absolument rien à voir avec la précédente, cette dernière n'ayant rien à voir avec celle d'avant non plus. Aucun élement ici n'a de sens, et pourtant un grand homme en smoking, fin et légèrement intimidant, vous demande de prendre place dans le fauteil rouge carmin situé à votre droite, près d'une cheminée et d'une table basse avec votre petit-déjeuner favori. Vous vous asseyez. La petite télévision près du sofa face à vous diffuse le film que vous défendez corps et âme alors que vos proches s'en moquent. L'odeur environante vous rappelle votre meilleur souvenir d'enfance. Où êtes-vous ? C'est ce que vous demandez à l'homme qui prend place sur le canapé, un petit calepin en main droite et un stylo dans l'autre.
– « Je suppose que ma collègue n'a pas pris le temps de tout vous expliquer, et que c'est à moi de tout faire. Bon... »
Il soupire, puis reprend en vous regardant droit dans les yeux.
– « Pour faire simple, vous êtes mort'e. Ce n'est pas un rêve, une caméra cachée ou toute autre explication rationnelle. Ici, c'est l'irrationnalité ! Je suis ici pour finaliser votre dossier et décider de votre cursus post-mortem jusqu'à la décision finale : savoir ce que nous faisons de votre âme, grosso modo. »
Vous avez beau retourner la chose dans tous les sens, vous ne comprenez rien. Un dossier ? Votre âme ? Est-ce réellement ce qui s'est passé ? Vous êtes donc «mort'e »... Des souvenirs vous reviennent enfin. Des tas de questions brûlent dans votre tête, mais votre interlocuteur n'a pas l'air d'être ici pour y répondre tout de suite.
– « Ne vous en faites pas, vous aurez un'e mentor attitré'e pour répondre à toutes vos interrogations. En attendant, terminons votre dossier, vous voulez bien ? »
Un rire forcé s'échappe de l'homme alors que vous réalisez que l'événement le plus improbable de votre vie est en train de se passer après votre mort.
(c) visuel par sygea, fiche par sydnayVous ouvrez, et vous faites face à un couloir gigantesque, décoré de poutres ornées de fleurs et de dorures, d'un carrelage tellement propre — le plus propre que vous ayez pu voir de votre "vie" d'ailleurs — que vous y remarquez le reflet de votre silhouette sans pouvoir réellement analyser l'état dans lequel vous êtes.
– « Bonjour, bienvenue au Bureau Exitium. Nous n'avons pas toute la journée, alors veuillez me suivre je vous prie. »
Pas très commode celle-là... Vous le pensez si fort que vous avez l'impression qu'elle a entendu votre remarque, vu le regard qu'elle vient de vous lancer. Dans un silence glaçant, vous marchez derrière elle pendant un bon moment, toujours dans ce couloir en ligne droite sans aucune autre direction ou échappatoire possibles. Un ascenseur montre le bout de son nez, avec une petite console où l'on peut insérer quelque chose à l'intérieur. L'inconnue y met une clé et la tourne, ce qui active le mécanisme. Sans avoir d'autres choix, vous entrez avec elle. Les portes coulissantes se ferment, vous sentez l'ascenseur monter. Combien d'étages cependant ? Aucune idée.
« Ding ! »
Vous vous pincez pour vous réveiller de ce rêve absolument farfelu, mais cela ne fonctionne pas. Vous arrivez dans un open space, avec quelques bureaux en verre chacun avec sa touche personnelle comme si des personnes travaillaient ici en petit comité. On vous fait vous asseoir et vérifier une fiche avec toutes vos informations personnelles. Vous sentez une boule au ventre face à ce mystérieux endroit aux vieilles odeurs de cigarette qui sait tout de vous alors que vous n'en savez rien. Vous tentez de questionner, d'obtenir des réponses, mais personne ne vous donne ce que vous cherchez : « Du calme, c'est toujours comme ça au début ! » Au début de quoi, au juste ?
La même femme vous ayant accueilli plus tôt vous fait prendre un second ascenseur. Cette fois-ci, l'atmosphère se fait plus chaleureuse.
« Ding ! 998e étage. Bonne chance ! »
La pièce où vous venez d'atterir n'a absolument rien à voir avec la précédente, cette dernière n'ayant rien à voir avec celle d'avant non plus. Aucun élement ici n'a de sens, et pourtant un grand homme en smoking, fin et légèrement intimidant, vous demande de prendre place dans le fauteil rouge carmin situé à votre droite, près d'une cheminée et d'une table basse avec votre petit-déjeuner favori. Vous vous asseyez. La petite télévision près du sofa face à vous diffuse le film que vous défendez corps et âme alors que vos proches s'en moquent. L'odeur environante vous rappelle votre meilleur souvenir d'enfance. Où êtes-vous ? C'est ce que vous demandez à l'homme qui prend place sur le canapé, un petit calepin en main droite et un stylo dans l'autre.
– « Je suppose que ma collègue n'a pas pris le temps de tout vous expliquer, et que c'est à moi de tout faire. Bon... »
Il soupire, puis reprend en vous regardant droit dans les yeux.
– « Pour faire simple, vous êtes mort'e. Ce n'est pas un rêve, une caméra cachée ou toute autre explication rationnelle. Ici, c'est l'irrationnalité ! Je suis ici pour finaliser votre dossier et décider de votre cursus post-mortem jusqu'à la décision finale : savoir ce que nous faisons de votre âme, grosso modo. »
Vous avez beau retourner la chose dans tous les sens, vous ne comprenez rien. Un dossier ? Votre âme ? Est-ce réellement ce qui s'est passé ? Vous êtes donc «mort'e »... Des souvenirs vous reviennent enfin. Des tas de questions brûlent dans votre tête, mais votre interlocuteur n'a pas l'air d'être ici pour y répondre tout de suite.
– « Ne vous en faites pas, vous aurez un'e mentor attitré'e pour répondre à toutes vos interrogations. En attendant, terminons votre dossier, vous voulez bien ? »
Un rire forcé s'échappe de l'homme alors que vous réalisez que l'événement le plus improbable de votre vie est en train de se passer après votre mort.
Bienvenue au Bureau Exitium, où votre mort rime avec confort !